Les Pays-Bas sont connus depuis les années septante comme l’eldorado des touristes de la drogue. Chaque année, des millions de touristes déferlent dans le pays pour pouvoir fumer librement les produits du cannabis qu’ils apprécient. Amsterdam compte plus de 200 coffeeshops et voit affluer chaque année en moyenne 8 millions de touristes dont une grande partie visitera au moins une fois un coffeeshop pour ressentir l’ultime sensation d’Amsterdam.
Le Sud des Pays-Bas bordant la Belgique et l’Allemagne est également un lieu qui attire les touristes. On estime qu’ils sont 2 millions à venir chaque année dans les villes du sud pour effectuer une visite des coffeeshops. C’est une erreur de croire que le cannabis est 100% légal aux Pays-Bas. Il est question depuis les années septante d’une politique de tolérance. Les coffeeshops possédant une licence peuvent vendre de l’herbe et du haschich aux personnes majeures. Toute personne a le droit d’acheter 5 grammes de cannabis pour sa consommation personnelle et il est permis de cultiver 5 plantes par personne pour son propre usage.
La vente de graines de cannabis et leur export en Europe est légal aux Pays-Bas. Les coffeeshops ne peuvent pas avoir plus de 500 grammes de cannabis en réserve et la culture de grandes quantités de cannabis est strictement interdite. Chaque année environ 6000 plantations de cannabis sont démantelées aux Pays-Bas.
L’approvisionnement en cannabis des coffeeshops n’est pas contrôlé par les autorités, c’est un sujet de discussion depuis des années. Comme il est interdit de cultiver de l’herbe à grande échelle, il n’est pas clair d’où doit provenir le cannabis mis en vente dans les coffeeshops. Par le passé plusieurs partis politiques dans différentes villes ont essayé de changer la donne.
Une solution pourrait venir de la régulation de la culture de cannabis par les autorités et ainsi de sortir du marché noir. Il en ressortirait également la possibilité de lever un impôt et de plus de contrôler la qualité du cannabis vendu par les coffeeshops.
Les autorités des Pays-Bas ne sont jamais parvenues à se mettre d’accord et ont maintenant décidé de restreindre la vente de cannabis. Le « wietpas » ou « cannabipasse » a été introduit le premier mai dans le sud du pays. C’est une carte d’accès qui prouve l’adhésion et qui est exigée pour avoir accès aux coffeeshops. Chaque coffeeshop peut avoir 2000 adhérents et seuls les résidents néerlandais ont le droit d’adhésion. Au lieu de 5 grammes, on ne peut plus acheter que 3 grammes par personne et par jour.
La nouvelle loi suscite beaucoup de critiques. De nombreux fumeurs ne veulent pas s’enregistrer comme consommateurs de cannabis et de plus, certains coffeeshops ont plus de 2000 clients réguliers. C’est naturellement une forme de discrimination de n’autoriser l’accès aux coffeeshops qu’aux résidents néerlandais. Le premier jour d’introduction du cannabipasse, des plaintes pour discrimination ont été émises par certains touristes belges qui se sont vus refuser l’accès au coffeeshop.
D’après le gouvernement néerlandais, le cannabipasse est une bonne solution. Sa réflexion se base sur le fait que la tolérance depuis les années septante n’était destinée qu’à la population locale. Le gouvernement veut se débarrasser de cette manière de la réputation des Pays-Bas à l’étranger. Beaucoup de personnes pensent cependant que la nouvelle loi ne va qu’accroître les problèmes. Ce sont les vendeurs de rues qui ont repris le marché du cannabis pour les touristes mais également pour les fumeurs locaux dans les villes du sud du pays. Il y a également un déplacement visible des touristes vers des villes comme Nijmegen ou Rotterdam où il n’y a pour le moment pas l’obligation d’être enregistré pour entrer dans les coffeeshops.
Il a été procédé à 101 arrestations en relation avec la drogue à Maastricht le mois passé. Normalement il y en a 5 par mois en moyenne. Les signalements suite aux nuisance dues à la drogue ont été multipliés par quatre le mois dernier. Malgré tout le bourgmestre de Maastricht, mr Hoes, pense que l’interdiction pour les touristes est un succès car le nombre de visiteurs étrangers en ville a fortement chuté le mois passé.
Il signale également que le nombre de vendeurs de rue est jusqu’à présent gérable. D’une enquête auprès d’électeurs néerlandais, il ressort que plus de 60% des sondés pensent que le cannabipasse doit être supprimé et que seul les partisans du CDA (le CDH néerlandais) soutiennent encore la nouvelle loi.
En Belgique la possession de 3 grammes de cannabis ou d’une seule plante de cannabis est tolérée pour un usage personnel. La culture d’un plant est en ce moment la meilleure solution pour beaucoup de belges et avec la mise au point de graines de plantes autofloraisons et non en fonction de la luminosité, cela est même devenu très facile. Tout le monde peut maintenant cultiver sur un petit balcon par exemple un plant de cannabis. D’après la directive ministérielle du 25 janvier 2005, on ne peut plus être poursuivi pour la possession d’une plante s’il n’y a pas de nuisance.
Il a y des discussions depuis des années en Belgique pour la légalisation complète du cannabis. Il y a même des propriétaires de coffeeshops néerlandais qui ont essayé d’en ouvrir un en Belgique. Cela n’est cependant pas toléré pour le moment. L’asbl Trekt Uw Plant se bat avec opiniâtreté pour les droits des consommateurs de cannabis et essaie de prouver en toute transparence qu’il est possible de réguler la consommation et la production de cannabis.
Grâce à l’auto-floraison des plants de cannabis il est devenu possible pour chaque belge de cultiver son propre pied à la maison.
Arnold Berendsen
Traduction Iksé pour Trekt Uw Plant
Le Sud des Pays-Bas bordant la Belgique et l’Allemagne est également un lieu qui attire les touristes. On estime qu’ils sont 2 millions à venir chaque année dans les villes du sud pour effectuer une visite des coffeeshops. C’est une erreur de croire que le cannabis est 100% légal aux Pays-Bas. Il est question depuis les années septante d’une politique de tolérance. Les coffeeshops possédant une licence peuvent vendre de l’herbe et du haschich aux personnes majeures. Toute personne a le droit d’acheter 5 grammes de cannabis pour sa consommation personnelle et il est permis de cultiver 5 plantes par personne pour son propre usage.
La vente de graines de cannabis et leur export en Europe est légal aux Pays-Bas. Les coffeeshops ne peuvent pas avoir plus de 500 grammes de cannabis en réserve et la culture de grandes quantités de cannabis est strictement interdite. Chaque année environ 6000 plantations de cannabis sont démantelées aux Pays-Bas.
L’approvisionnement en cannabis des coffeeshops n’est pas contrôlé par les autorités, c’est un sujet de discussion depuis des années. Comme il est interdit de cultiver de l’herbe à grande échelle, il n’est pas clair d’où doit provenir le cannabis mis en vente dans les coffeeshops. Par le passé plusieurs partis politiques dans différentes villes ont essayé de changer la donne.
Une solution pourrait venir de la régulation de la culture de cannabis par les autorités et ainsi de sortir du marché noir. Il en ressortirait également la possibilité de lever un impôt et de plus de contrôler la qualité du cannabis vendu par les coffeeshops.
Les autorités des Pays-Bas ne sont jamais parvenues à se mettre d’accord et ont maintenant décidé de restreindre la vente de cannabis. Le « wietpas » ou « cannabipasse » a été introduit le premier mai dans le sud du pays. C’est une carte d’accès qui prouve l’adhésion et qui est exigée pour avoir accès aux coffeeshops. Chaque coffeeshop peut avoir 2000 adhérents et seuls les résidents néerlandais ont le droit d’adhésion. Au lieu de 5 grammes, on ne peut plus acheter que 3 grammes par personne et par jour.
La nouvelle loi suscite beaucoup de critiques. De nombreux fumeurs ne veulent pas s’enregistrer comme consommateurs de cannabis et de plus, certains coffeeshops ont plus de 2000 clients réguliers. C’est naturellement une forme de discrimination de n’autoriser l’accès aux coffeeshops qu’aux résidents néerlandais. Le premier jour d’introduction du cannabipasse, des plaintes pour discrimination ont été émises par certains touristes belges qui se sont vus refuser l’accès au coffeeshop.
D’après le gouvernement néerlandais, le cannabipasse est une bonne solution. Sa réflexion se base sur le fait que la tolérance depuis les années septante n’était destinée qu’à la population locale. Le gouvernement veut se débarrasser de cette manière de la réputation des Pays-Bas à l’étranger. Beaucoup de personnes pensent cependant que la nouvelle loi ne va qu’accroître les problèmes. Ce sont les vendeurs de rues qui ont repris le marché du cannabis pour les touristes mais également pour les fumeurs locaux dans les villes du sud du pays. Il y a également un déplacement visible des touristes vers des villes comme Nijmegen ou Rotterdam où il n’y a pour le moment pas l’obligation d’être enregistré pour entrer dans les coffeeshops.
Il a été procédé à 101 arrestations en relation avec la drogue à Maastricht le mois passé. Normalement il y en a 5 par mois en moyenne. Les signalements suite aux nuisance dues à la drogue ont été multipliés par quatre le mois dernier. Malgré tout le bourgmestre de Maastricht, mr Hoes, pense que l’interdiction pour les touristes est un succès car le nombre de visiteurs étrangers en ville a fortement chuté le mois passé.
Il signale également que le nombre de vendeurs de rue est jusqu’à présent gérable. D’une enquête auprès d’électeurs néerlandais, il ressort que plus de 60% des sondés pensent que le cannabipasse doit être supprimé et que seul les partisans du CDA (le CDH néerlandais) soutiennent encore la nouvelle loi.
En Belgique la possession de 3 grammes de cannabis ou d’une seule plante de cannabis est tolérée pour un usage personnel. La culture d’un plant est en ce moment la meilleure solution pour beaucoup de belges et avec la mise au point de graines de plantes autofloraisons et non en fonction de la luminosité, cela est même devenu très facile. Tout le monde peut maintenant cultiver sur un petit balcon par exemple un plant de cannabis. D’après la directive ministérielle du 25 janvier 2005, on ne peut plus être poursuivi pour la possession d’une plante s’il n’y a pas de nuisance.
Il a y des discussions depuis des années en Belgique pour la légalisation complète du cannabis. Il y a même des propriétaires de coffeeshops néerlandais qui ont essayé d’en ouvrir un en Belgique. Cela n’est cependant pas toléré pour le moment. L’asbl Trekt Uw Plant se bat avec opiniâtreté pour les droits des consommateurs de cannabis et essaie de prouver en toute transparence qu’il est possible de réguler la consommation et la production de cannabis.
Grâce à l’auto-floraison des plants de cannabis il est devenu possible pour chaque belge de cultiver son propre pied à la maison.
Arnold Berendsen
Traduction Iksé pour Trekt Uw Plant